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ACS/AMO-CONGO EN PROVINCES
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ATELIER INTERNATIONAL DU RESEAU AFRIQUE 2000 SUR LES COINFECTIONS TUBERCULOSE/VIH ET HEPATITES/VIH A OUAGADOUGOU
ACS/AMO-CONGO A PARTICIPE


Il s’est tenu à Ouagadougou au Burkina Faso en date du 18 au 23 juin 2008, le premier atelier international du réseau Afrique 2000, portant sur les coïnfections TB/VIH et Hépatites/VIH ; atelier auquel l’ACS/AMO-Congo et la RDC ont eu l’insigne honneur d’être représentées par Docteur Marie – Agnès MPUEKELA, Médecin Coordonnateur du Centre de ACS/AMO-CONGO pour la ville de Kinshasa.

Cet atelier a été organisé par l’Association AFRICAIN SOLIDARITE AAS ; (Burkina Faso) en collaboration avec l’Association AIDES (France). Le regroupement coïnfections s’inscrit dans le cadre d’un programme de renforcement des capacités des acteurs associatifs de la lutte contre le VIH/SIDA au niveau régional.

Trente-quatre participants venant de 10 pays de l’Afrique subsaharien et de la France ont pris part à ces assises qui se sont déroulées dans la salle de conférence de RAN HOTEL de Ouagadougou.

Pour son animation, le regroupement a bénéficié du concours des facilitateurs venant de la France et des autres pays d’Afrique.

A l’issue de l’atelier, les participants devraient être capables de :
Pour la coïnfection Tuberculose/VIH :

  • appréhender l’importance des représentations sur la TB et les Coïnfections TB/VIH
  • donner les infos sur la prévalence de la TB et de la coïnfection TB/VIH en Afrique subsaharienne.
  • Expliquer les mécanismes et les facteurs de transmission de la tuberculose,
  • décrire le développement de l’infection dans l’organisme humain, la différence entre tuberculose latente et tuberculose active et les différentes formes de tuberculose,
  • présenter les outils diagnostics actuellement disponibles et leurs limites
  • expliquer les modalités de prise en charge de la tuberculose
  • expliquer la signification de « tuberculose multi-résistante » et « tuberculose ultra-résistante » et les enjeux autour de la prévention et de la prise en charge des formes résistantes de la TB
  • expliquer les liens entre la tuberculose et le VIH
  • promouvoir le dépistage systématique du VIH chez les personnes atteintes de la tuberculose et le dépistage de la tuberculose chez les personnes séropositives suivies dans les centres de santé associatifs
  • développer un plaidoyer pour une plus grande collaboration entre les programmes nationaux de lutte contre la tuberculose et les programmes de lutte contre le sida dans les pays

Pour l’Hépatites et VIH

  • décrire les principaux enjeux liés à la prise en compte des hépatites et des coïnfections hépatites et des coïnfections hépatites/Subsaharienne
  • Identifier des axes de plaidoyer pour une meilleure prise en compte des hépatites et des coïnfections hépatites-VIH au niveau national
  • porter ces revendications auprès des décideurs nationaux et internationaux

En ce qui concerne le déroulement effectif de l’atelier, disons quel’ouverture solennelle a été lancée par le Représentant d’AAS Burkina-Faso. Dans son discours d’ouverture, il a situé l’assistance sur le sens de cet atelier qui, a-t-il dit, s’inscrit dans le cadre de la formation permanente des acteurs communautaires de la lutte contre le Sida pour faire valoir les besoins en nature de recherche et de prise en charge médicale, mais également pour participer à la diffusion de l’information auprès des personnes concernées par les deux maladies.Ensuite, il s’en est suivi l’introduction du regroupement qui a permis aux participants de s’approprier la thématique du regroupement, faire d’emblée le lien avec les réalités de terrain vécues par les participants, relever les attentes du groupe par rapport au regroupement.

Il était aussi question du renforcement des connaissances et de la compréhension des enjeux sur : la prévalence de la tuberculose et des hépatites B et C dans le monde et en Afrique subsaharienne. La transmission se fait soit par expulsion des bacilles (rire, loin,…), inhalation des particules infectieuses par un sujet sain. Les facteurs de risque de transmission dépendent de source de l’infection, de l’étroitesse du contact avec la source de contamination, l’âge, la durée de l’exploitation,  l’équilibre entre la virulence du germe et le système immunitaire de l’hôte.

Pour ce qui est de la deuxième journée, il était question de la prévention primaire et secondaire de la tuberculose précédée par une restitution des travaux de groupe portant sur les pistes d’actions possibles pour la mise en place de programmes de prévention primaire et secondaire. Les moyens de lutte contre la TB peuvent porter sur le dépistage/traitement, l’amélioration des conditions socio-économiques,  la vaccination par le BCG, l’éducation sanitaire dans le centre.

Concernant principalement l’éducation sanitaire, il est souhaitable que les malades infectés de VIH soient séparés des cas suspects de la TB pulmonaire, y compris dans les salles d’attente. Aussi les personnels VIH+ ne doivent-elles pas travailler avec les patients TPM+. Il y a eu ensuite la présentation de l’expérience de terrain : prévention de la TB au Burkina-Faso avec l’Association ALAVI suivi des questions et discussion.

Il convient également de signaler que chez les enfants coinfectés TB/VIH, comme pour les adultes, la priorité est  le traitement de la tuberculose. Dans ce sens, il est toujours souhaitable de référer ces enfants dans un centre où il y a un pédiatre assurant la prise en charge par les antirétroviraux. En ce qui concerne la troisième journée, elle a commencé par l’exposé par un intervenant local qui a permis de mieux appréhender les enjeux autour de la coordination des programmes de lutte contre le VIH et la TB et d’identifier le rôle de différents acteurs publics et associatifs.

Il y a eu ensuite le renforcement des connaissances sur les hépatites B et C et la coïnfection hépatite/VIH, avant de terminer sur l’évaluation par groupes des connaissances des participants sur les hépatites et les coïnfections hépatites et les modes de transmission des hépatites virales.

La quatrième journée a essentiellement axée sur l’identification des objectifs et des axes de plaidoyer dont les objectifs ci-après ont été retenus dans le chef des décideurs en rapport avec les coïnfections TB/VIH et hépatites VIH.

  • instaurer les programmes nationaux de lutte contre les hépatites
  • créer un cadre de concertation efficace permanent entre la coordination de lutte contre la tuberculose et la VIH existants déjà.

Pour permettre aux participants d’identifier les axes de plaidoyer  pour une meilleure prise en compte de coïnfections TB/VIH et hépatite/VIH les aidés à identifier les cibles du plaidoyer et les éventuels partenaires sur terrains, cinq exposés :

  1. Projet TAG/ICW (traitement Action Group/Ouganda).
  2. Forum francophone de lutte contre la TB et les infections respiratoires (Cameroun) 
  3. ARCAD SIDA du (Mali) : (Association de recherche, de communication et d’Accompagnent à domicile des PVVIH.
  4. expérience de la région du centre-Est Burkina-Faso  dans PECC TB et coïnfection (Association ASAAF = Association Solidarité Action Faire Face).
  5. Présentation de l’implication de structures associatives dans la lutte contre la TB et la coïnfection TB/VIH au Burkina-Faso par un représentant de PAMAC (Programme d’Afrique au Monde Associatif et Communautaire.

La dernière journée a été consacrée à la visite du Centre de Diagnostic de la TB du CMA (Centre médical avec Antenne Chirurgicale) et au Centre OASIS d’AAS et au Réseau Africain Jeunesse Santé & Développement (RAJS/D) : l’intégration de la jeunesse dans la prévention et prise en charge du VIH.

Nous souhaitons donc franc succès au Docteur Marie dans la mise en pratique de toutes les connaissances acquises lors de cet atelier, bien entendu pour le grand bénéfice de nos populations de la République Démocratique du Congo.

Guy BONGONGO
Responsable de Communication, Média et Diffusion
Bureau National ACS/AMO-CONGO

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