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LE DIRECTEUR NATIONAL VISITE ACS/AMO-CONGO KASAI ORIENTAL 

Le Directeur National de ACS/AMO-CONGO, le Docteur Henri MUKUMBI a visité la Direction d’AMO-CONGO Kasaï Oriental du 8 au 11 octobre 2006.
Il s’est dit très impressionné par le travail qu’abat le staff de cette ONG dans cette partie de la RDC. Au cours de son séjour Est kasaïen, il a accordé une interview au service de la presse et information travaillant pour le compte de la même ONG. En voici le déroulement :

Q1. Monsieur le Directeur National, pouvons-nous connaître l’objet de votre mission à Mbuji Mayi ?
Dr Henri : Je viens renforcer les capacités de mes collègues qui travaillent ici, les encourager à pouvoir toujours rendre de meilleurs services à la population. Je viens aussi rencontrer les autorités locales en vue d’un renforcement de partenariat. Je viens ensuite suivre et évaluer les activités d’AMO-CONGO qui s’est installé au Kasaï Oriental voici bientôt une année.

Q2. Quelle appréciation faites-vous de la prestation du staff AMO Mbuji Mayi ?
Dr Henri : C’est un staff dynamique. Les membres de ce staff ont compris que la lutte contre le VIH/SIDA est un apostolat. C’est ainsi que j’ai tenu à les encourager lors d’un entretien collectif et même au cours des entretiens individuels au cours desquels j’ai récolté les points forts et faibles enregistrés par un chacun ainsi que les avis des uns et des autres pour l’amélioration de l’organisation. Cela depuis le Médecin Directeur Provincial à la sentinelle.

Q3. Vous êtes le Responsable numéro 1 d’AMO-CONGO. Quelles sont les origines de votre ONG ?
Dr Henri : AMO-CONGO est une initiative d’un groupe d’amis alarmés par la problématique de la pandémie du SIDA. L’ONG existe depuis 14 ans bientôt. Son premier objectif consistait à réduire l’impact du VIH dans la communauté en commençant par les orphelins du SIDA. D’où la dénomination « Avenir Meilleur pour Orphelins ». Plus tard le service s’étendra aux mères de ces enfants testées positives. Très vite, on a commencé à s’occuper de toutes les personnes qui vivent avec le virus du SIDA par l’ouverture du Centre de Dépistage Volontaire (CDV).
Grâce à sa gestion transparente, AMO-CONGO a gagné la confiance des bailleurs de fonds qui ont appuyé ses activités. Cet appui a permis l’extension de l’ONG dans le Katanga, dans les deux Kasaï, au Nord Kivu, à l’Equateur, … Bref, AMO-CONGO est aujourd’hui un programme national avec à son actif 300 personnes engagées à temps plein. Nous comptons 6000 orphelins pris en charge, plus de 2400 malades sont sous traitement antirétroviral et plus de 5000 suivent le traitement des Infections opportunistes chez nous.

Q4. Peut-on connaître le secret de votre réussite ?
Dr Henri : C’est un problème de crédibilité. La planification, la transparence et la bonne gestion font que les résultats de différents audits des bailleurs soient toujours positifs. Plus on est crédible, plus les bailleurs vous sollicitent ; moins vous êtes crédibles, moins aussi ils viennent vers vous.

Q5. Quel message avez-vous pour le staff provincial et pour la population de Mbuji Mayi ?
Dr Henri : Je demande au staff de travailler, non pas pour l’argent, mais plutôt pour les gens. Je lui recommande beaucoup de conscience.
Aux autorités, je sollicite le soutien pour le bien de la communauté de Mbuji Mayi.
Aux hommes d’affaires kasaïens, je tiens à rappeler qu’AMO-CONGO reste une ONG congolaise à part entière. Leur soutien reste nécessaire car si on a tant d’AMO-CONGO même dans les recoins du pays, on résoudrait très positivement le problème du VIH/SIDA dans nos milieux. En plus, la population doit se donner la peine de connaître son état sérologique. La meilleure lutte doit donc commencer par-là.
Dans les coulisses, le staff médical de l’ACS/AMO-CONGO Kasaï Oriental a suivi un module de formation par le Docteur Jo BAKWALUFU, Responsable National chargé de la formation, suivi et évaluation. La séance a porté sur l’adhérence aux antirétroviraux (ARV). Il s’agit d’un ensemble de précautions à prendre et du processus à suivre avant d’admettre un patient au traitement antirétroviral.

Les participants ont aussi appris comment gérer les effets secondaires qui pourraient se produire chez les patients sous ce traitement.

Pour ce qui est de l’organisation de la consultation d’observance, Dr. Jo BAKWALUFU a fait savoir que l’observance est un facteur dynamique et non statique. Les conseillers doivent suivre de manière continue leurs malades et les accompagner jusqu’au dernier jour de leur vie. Les antirétroviraux (ARV) restent un médicament à vie. Mais la consultation d’observance, a ajouté le formateur, doit se faire dans un cadre qui permet la confidentialité. Les malades admis aux traitements aux antirétroviraux (ARV) doivent éviter les boissons alcoolisées et autres drogues.

Donat MUAMBA MUDILA
Presse AMOCONGO K.Or.

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